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Marignane Ville d'eaux

Marignane Ville d’eaux

L’histoire et les paysages de Marignane sont étroitement liés à l’eau…

La ville est riveraine du plus grand plan d’eau salé d’Europe

L’étang de Berre avec ses 15 500 hectares, mais également bordée par les rives de son petit frère de 300 hectares, l’étang de Bolmon.
Deux lagunes aux spécificités complémentaires, plus ou moins salées, plus ou moins profondes, l’une servant (l’étang de Bolmon) de nurserie pour les populations de poissons qui abondent dans l’autre (l’étang de Berre).

Deux étangs séparés par un cordon dunaire

Le Jaï ou lido de 6 km de long pour une largeur moyenne de 250 m reconnu en ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique) et classé zone Natura 2000.
Il abrite des habitats façonnés sous l’influence du soleil, de l’eau (nappe phréatique plus ou moins proche), du sel et du sable. Sur cette dune, les ceintures végétales s’étagent selon l’altitude et la proximité des plans d’eau (quelques centimètres suffisent pour induire des conditions de vie, des peuplements et populations différents).

Les marais de la Palun et du Jaï : La Petite Camargue

Ils sont soumis aux mêmes influences croisées des éléments naturels pour créer autant de paysages qui s’apparentent à la Camargue. Sur ces espaces, les pratiques anciennes de la chasse au gibier d’eau et de la pêche perdurent. Ils cohabitent désormais avec la randonnée et les loisirs nautiques.

Le canal du Rove

Le canal du Rove et le percement d’un tunnel permettant la communication des eaux avec la rade de Marseille sont venus compléter en 1927 les milieux d’eau de la ville. Certes, ce canal artificiel ne se prévaut pas de la même richesse que les étangs avec lesquels il communique. Il représente toutefois pour l’avifaune un lieu de repos et de nourrissage en lien avec les marais et l’étang de Bolmon. Le canal joue également un rôle récréatif. Il est le support d’activités telles que l’aviron. La reconquête d’une qualité d’eau au travers du projet de réouverture à la courantologie offrira de nouvelles possibilités en termes de réappropriation de la nature et de diversification des pratiques de loisirs.

La Cadière et le Raumartin

L’histoire de Marignane résulte aussi des colères des 2 cours d’eau qui la parcourent : la Cadière (petit fleuve côtier au linéaire de 14 km qui traverse 4 communes) et du Raumartin, son affluent. C’est à la suite des crues dévastatrices que fût construite sur le point culminant de la colline, la Chapelle Notre-Dame de Pitié.

Les deux canaux des Arrosants (Romettes et Tapie), qui sillonnent la ville, témoignent de l’abondance de l’eau et du passé agricole de la commune. Ils ont été conservés et certaines portions ont été mises en valeur par la commune qui en a repris la gestion en 2006.

14 fontaines

14 fontaines (en circuit fermé) égrènent leur chant en divers points de la ville, certaines très anciennes et d’autres qui sont venues renforcer plus récemment le caractère de Marignane, ville d’eau.

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