Les premiers pas marignanais dans l’Histoire, se font, dès l’Antiquité (IVe siècle avant J.-C.), sur la petite colline aujourd’hui appelée Notre-Dame de Pitié. Puis, les siècles passant, ces premiers habitants descendront et iront peupler la plaine entre colline et étangs (de Berre et de Bolmon). La vie économique est alors à portée de main et de travail : l’agriculture, l’élevage et la pêche seront pour plus de deux millénaires, les activités essentielles de la cité sans omettre pour compléments les cueillettes diverses et la récolte du sel. Au Moyen-Âge, le bourg se structure, encadré par les pouvoirs du seigneur (Marignane est fief de la grande famille des Baux au XIe siècle) et ceux de l’Eglise marqués par la présence d’un bâtiment primitif sous le titre de « Sainte-Marie de Marignane » (1046).
Un troisième pouvoir, municipal, apparaît au XIVe siècle, plus tard installé dans une maison commune signalée par sa grande horloge et son clocheton dit « beffroi ».
05L’ancienne maison commune : son portail (XIVe siècle ?), son cadran d’horloge (1552), sa façade et son clocheton (1643). Carte postale ancienne, édition Emile Lacour, vers 1900-1910.
09Chapelle Notre-Dame de Pitié reconstruite en 1655-1656 par Jean Honnorat d’Aix. Carte postale ancienne, édition Pauline Leth, vers 1920-1930.
10Chapelle Saint-Nicolas des mariniers (XIe ou XIIe siècle), reconstruite et achevée en 1695 par Isnard et Gaspard Borrel de Saint-Chamas. Carte postale ancienne vers 1900-1910 ?
13Louis Astier (1861-1955). Vue du Cours Mirabeau (1863) et de sa fontaine (1896). Carte postale ancienne, vers 1900.
14Marius Baille (1883-1953). Vue de la façade orientale du château (1696 ?) devenu hôtel de ville (1892), du Cours Mirabeau et du monument aux morts (1920). Carte postale ancienne, édition Brun, vers 1925-1930 ?
01Louis François Mille (1759-1828). Entrée de Marignane par le pont de la Cadière, 1821. Album dit « Album Mille ». Martigues, musée Ziem, inv. MZD 2016.0.66.5 (Musée Ziem, Martigues / cliché Gérard Dufrêne).
02Louis François Mille (1759-1828). Vue du château de Marignane : le château médiéval, les ruines du chemin de ronde et de l’ancienne « poterne » des remparts, 1821. Album dit « Album Mille ». Martigues, musée Ziem, inv. MZD 2016.0.66.3 (Musée Ziem, Martigues / cliché Gérard Dufrêne).
03Vue du chœur de l’église paroissiale (vers 1350-1375) et du clocher édifié par Guillaume Bénédicte d’Aix et Maurice Reynier de Marignane (1533-1535). Carte postale, vers 1965.
04Le retable du maître-autel de l’église probablement offert par Anne de France entre 1518 et 1523. Carte postale ancienne, édition E. Niel, vers 1900-1910.
06Anonyme. Vue cavalière du château, du parc et du bourg de Marignane, vers 1770. Toile peinte provenant de la propriété du couvent, non localisée (vente publique à Marseille, 1939).
07Le Portail neuf, offert par Jean-Baptiste Ier de Covet à la communauté, édifié par Jean Davin de Signes en 1606-1607. Carte postale ancienne, édition Bérard, vers 1900-1910.
08Chapelle Sainte-Anne des veuves édifiée par Claude Roman puis Jeannet Arvel (1613 à 1616), reprise par Laurent Arvel et Charles Giraud de Marignane (1661). Carte postale ancienne vers 1900-1910 ?
12Anonyme. Portrait d’Emilie de Covet de Marignane (1752-1800). Pastel. Non localisé (ancienne collection Barrigue de Montvalon, Aix-en-Provence).
11Anonyme. Portrait d’Anne Mabile Gabrielle de Maliverny (1733-1814), marquise de Marignane, épouse de Louis Anne Emmanuel de Covet et mère d’Emilie. Pastel. Non localisé (ancienne collection Barrigue de Montvalon, Aix-en-Provence).
Canal RoveCanal du Rove
Les XIXe et XXe siècles sont les siècles du décollage économique lié aux transports : le train arrive à la gare de Pas-des-Lanciers (1847-48), le canal du Rove est creusé (1910-1925) et l’aéroport inaugure ses liaisons planétaires en 1922-23. Une industrie aéronautique se développe dans l’entre-deux-guerres, toujours active et en pointe aujourd’hui (Airbus Hélicopters).
Marignane est aussi riche d’un patrimoine naturel classé, exceptionnel, avec, outre sa colline, sa plage labellisée Pavillon Bleu (Le Jaï), ses marais (Les Paluns) et des circuits pédestres ou cyclables qui encouragent la découverte. Le GR®2013 parcourt la commune sur 16 kilomètres avec un balisage numérique. La base de loisirs est dotée du plus grand bowl de skate board d’Europe. Le célèbre spot du Jaï est très apprécié par les amateurs de glisse (kitesurf, windsurf, voile).
