Empruntons au fameux linguiste Médéric Gasquet-Cyrus* quelques explications …
Le provençal se parle sur une large zone du sud-est de la France, du Rhône au Var et des Alpes à la côte méditerranéenne.
Mais sous le terme générique « provençal » il faut distinguer plusieurs dialectes : le provençal « rhodanien » parlé dans la zone d’Arles n’est pas le provençal alpin (aussi appelé le « gavot »). Et puis, il y a le provençal « maritime », parlé dans une zone littorale de l’étang de Berre à Cannes.
*(Vous pouvez apprécier ses chroniques aussi amusantes qu’érudites sur France Bleu Provence).
La « lengo nostro »
Elle a été mise en valeur par Frédéric Mistral, fondateur du Félibrige en 1854 et Prix Nobel de littérature en 1904 avec son œuvre Mirèio, entouré des poètes provençaux du XIXème siècle, les Félibres.
Aujourd’hui, cette langue s’enseigne, s’écrit dans des revues ou romans et est présente dans la chanson contemporaine.
Dans la vie courante, de nos jours, vous entendez un français d’ici, mis à la sauce locale…. Il comprend un certain nombre de particularités intonatives et prosodiques (l’accent), phonétiques (la prononciation, syntaxiques (la construction des phrases) et surtout lexicales (les mots).