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Ancien pigeonnier du château
Site et monument historique, Patrimoine historique, Pigeonnier
à Marignane
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L’imposante tour de section ronde marquant l’angle sud-ouest du Parc Camoin n’est autre que l’ancien pigeonnier du château des Covet. Propriété privée, ne se visite pas.
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L’imposante tour de section ronde marquant l’angle sud-ouest du Parc Camoin n’est autre que l’ancien pigeonnier du château.
Probablement édifié entre 1480 et1500 sous René Cossa, seigneur de Marignane, il n’est documenté qu’à partir de 1526, à proximité de la porte fausse des remparts.
Implanté à l’extrémité du premier grand jardin du château, il a connu bien des vicissitudes au début de son histoire.
Démantelé par un fermier de la seigneurie en 1529, il a servi de carrière pour la...L’imposante tour de section ronde marquant l’angle sud-ouest du Parc Camoin n’est autre que l’ancien pigeonnier du château.
Probablement édifié entre 1480 et1500 sous René Cossa, seigneur de Marignane, il n’est documenté qu’à partir de 1526, à proximité de la porte fausse des remparts.
Implanté à l’extrémité du premier grand jardin du château, il a connu bien des vicissitudes au début de son histoire.
Démantelé par un fermier de la seigneurie en 1529, il a servi de carrière pour la bastide d’un particulier mis en procès par Louise de Savoie, dame de Marignane.
Reconstruit, il a subi les affres des assauts de la Ligue puis des troupes du duc d’Epernon entre 1574 et 1589, probablement intégré comme tour de surveillance et de défense aux fortifications élevées dans le jardin seigneurial à la lisière du bourg. Dès son arrivée à Marignane, Jean-Baptiste Ier de Covet l’a fait restaurer à grands frais en 1605 par le maçon Jeannet Arvel, lui donnant certainement son aspect encore actuel. Emblématique de la richesse des propriétaires, il a toujours occupé une place de choix dans le parc réaménagé au XVIIIe siècle, bien visible sur un plan supposé de 1696, sur une toile peinte vers 1770 ou 1780 (provenant du couvent des Minimes mais passée en vente publique en 1939), ainsi que sur le cadastre napoléonien de 1818. Il a également alimenté les cuisines du château, le pigeon constituant un mets récurrent sur les tables aristocratiques, souvent accompagné des productions potagères attestées dans le grand jardin.
Vendu comme bien national à la Révolution, il est depuis propriété privée, notamment passé au XIXe siècle dans le patrimoine de la famille Camoin, servant un temps de logement à des ouvriers agricoles.
Source Patrick Varrot, historien d’art - Février 2021
Parking public(Parking du Parc Camoin à 50 mètres, grtauit)
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