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Chapelle Notre-Dame de Pitié

Site et monument historique, Patrimoine religieux, Chapelle, Roman à Marignane
  • Sanctuaire rural probablement érigée à la fin du XVe siècle, on la connaît sous le nom de Notre-Dame du Devens, de Pitié ou du Mont Calvaire.
    Monument le plus élevé de Marignane. Une vingtaine de très intéressants ex-voto.

  • Monument le plus élevé de Marignane, la chapelle Notre-Dame de Pitié domine la colline et son ancien domaine seigneurial boisé du Devens.

    Probablement érigée à la fin du XVe siècle par les laboureurs de ce quartier rural, on la connaît sous le nom de Notre-Dame du Devens, de Pitié ou du Mont Calvaire.

    Elle voisine en effet avec un calvaire portant la date de 1533 et sculpté par l’imagier Nicolas Petit de Pertuis. Le même maître a réalisé en 1541 les sept oratoires du chemin de croix...
    Monument le plus élevé de Marignane, la chapelle Notre-Dame de Pitié domine la colline et son ancien domaine seigneurial boisé du Devens.

    Probablement érigée à la fin du XVe siècle par les laboureurs de ce quartier rural, on la connaît sous le nom de Notre-Dame du Devens, de Pitié ou du Mont Calvaire.

    Elle voisine en effet avec un calvaire portant la date de 1533 et sculpté par l’imagier Nicolas Petit de Pertuis. Le même maître a réalisé en 1541 les sept oratoires du chemin de croix qui y aboutissait, grâce au legs du riche laboureur Etienne Barron. Il reste de cet ensemble vandalisé en 1903 un relief conservé dans la chapelle.

    Ce sanctuaire a été entièrement refait en 1655-1656, selon ses dimensions d’origine, suite aux dispositions testamentaires d’un frère Minime.
    Le maçon aixois sollicité, Jean Honorat, a de plus conçu un délicat portail de style Louis XIII en pierre de la Couronne.

    A l’intérieur, le tableau du retable du maître autel, exécuté à Rome au Palais Farnèse, copie la Pietà d’Annibal Carrache. Il a récemment fait l’objet d’une attribution à Pierre Mignard, en transit à Marseille précisément quand s’achève la chapelle, et d’une remise en place après 130 ans d’absence.
    Sa vingtaine d’ex-voto peints entre le XVIIe et le XXe siècle occupe désormais une grande vitrine dédiée, adoptant une disposition à la fois esthétique et pédagogique. La plupart des donateurs en ont été identifiés, tout comme les mains de trois générations de peintres martégaux à l’œuvre sur ces petits tableaux. L’ensemble fait face à une autre vitrine déployant dons, ornements et portraits historiques, à côté d’une toile exécutée au Vatican d’après la Vierge à l’Enfant de Sassoferrato, offerte par les descendants d’un traducteur au Saint-Siège.

    L’édifice jouxte un ermitage, aujourd’hui maison du gardien, fondé en 1606 à la demande d’un diacre de Mane et aménagé en 1643 à partir d’un ancien four à chaux.
    Une cloche datant de 1835, déposée de l’église paroissiale, y accueille le visiteur.

    Destination d’une procession attestée depuis les années 1650, la chapelle conserve encore la statue datable de cette période toujours mise à l’honneur durant les fêtes de Notre-Dame du 8 septembre, un évènement traditionnel encore commémoré comme point d’orgue des fêtes provençales.

    L’édifice accueille aussi annuellement une crèche grandeur nature de mi décembre à mi janvier, et sert de cadre aux célébrations de la chandeleur marquées par une crèche blanche et la bénédiction des navettes.

    La Chapelle est désormais ouverte à la visite chaque premier dimanche du mois 14 à 18 heures.

    Toutes ces manifestations sont organisées par l’association des Amis de Marignane et de la Provence qui a entrepris la restauration et le sauvetage du sanctuaire dans les années 1960. Elle a coordonné son réaménagement intérieur en 2013, dans le cadre de la dernière campagne de restauration initiée par la Ville de Marignane.

    Source Patrick Varrot, historien d’art - Février 2021
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