Hangars Boussiron
Site et monument historique, Site industriel, XXe siècle
à Marignane
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Véritable prouesse architecturale, en béton armé ; ce bâtiment de 2 hectares, bâti entre 1950 et 1953 est parfois appelé « hangar double de Marignane ». C’est Simon Boussiron, collaborateur d'Eiffel qui a donné son nom à l’œuvre architecturale.
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Bâti à proximité de l’étang de Berre entre 1950 et 1953, ce bâtiment de 2 hectares est parfois appelé « hangar double de Marignane ».
Il appartient au complexe aéroportuaire implanté dès 1920, détruit à la Libération, et précède l’aérogare élevée sur les plans de Fernand Pouillon en 1961.
Il était à l’origine destiné à abriter la construction des hydravions et a fait l’objet d’un concours initié par la Chambre de commerce de Marseille en 1943, interrompu et repris en 1949.
La...Bâti à proximité de l’étang de Berre entre 1950 et 1953, ce bâtiment de 2 hectares est parfois appelé « hangar double de Marignane ».
Il appartient au complexe aéroportuaire implanté dès 1920, détruit à la Libération, et précède l’aérogare élevée sur les plans de Fernand Pouillon en 1961.
Il était à l’origine destiné à abriter la construction des hydravions et a fait l’objet d’un concours initié par la Chambre de commerce de Marseille en 1943, interrompu et repris en 1949.
La conception des hangars a alors été confiée aux architectes Auguste et Gustave Perret, connus pour la reconstruction intégrale du Havre, associés aux ingénieurs Nicolas Esquillan et Eugène Freyssinet.
C’est toutefois Simon Boussiron, collaborateur de Gustave Eiffel et fondateur de la première entreprise de béton armé, qui a donné son nom à l’œuvre architecturale.
Elle se distingue en effet par sa couverture constituée de six fines voiles de béton armé de 6 cm d’épaisseur à peine, formant une onde à double courbure sur chaque nef, offrant 101 mètres de portée chacune. Elles ont été fabriquées au sol, en béton précontraint et armature en métal déployé, puis hissées sur vérins à 19 mètres de hauteur, alors que les parois étaient élevées en sous-œuvre au fur et à mesure. Un film relatant ce chantier épique a été confié par Auguste Perret lui-même au photographe Fred Delvert, témoin de l’élaboration de ce qui est longtemps resté enregistré comme un record.
Il ne se visite pas et est situé sur l’emprise de l’aéroport. On le voit très bien à partir de la route qui va au Jaï
Source Patrick Varrot, historien d’art - Février 2021